2004 – Mars / Avril

Mars – Avril 2004, Numero 25

Prendre de l’âge – une vision positive

www.positiveaging.net
Mars – Avril 2004

Bulletin d’information
Prendre de l’Ãge – une vision positive Par Kenneth et Mary Gergen DÃdià à un dialogue fÃcond entre recherche et pratique Parrainà parle Taos Institute L’Institut de la famille et des systemes humain (Bruxelles) L’Institut de la famille de Toulouse Traduit par Alain Robiolio

Dans ce numÃro:

COMMENTAIRE – Les personnes âgÃes et Internet

Internet permet un large accès aux informations et à la relation humaine,comme vous lecteurs le savez certainement ! Les multiples Ãtudes de ces dernières annÃes dÃmontraient toutefois que l’usage chez les plus âgÃs que chez plus jeunes. Le tableau Ãtait particulièrement affligeant dans trois secteurs de ressources offerts par Internet :l’information gratuite en matière de santÃ, l’information sur les mesures-cadres et les possibilitÃs de la population âgÃe, ainsi que l’Ãchange d’informations rapides et abordables avec la famille et les amis. Comme certains l’ont fait remarquer, le Net peut stimuler l’acquisition des connaissances durant toute la vie. Pour le handicapà physique, c’est un agrÃment qui permet d’Ãviter l’ennui et la solitude. Le Net permet l’accès à des possibilitÃs d’amusement et rend possible la communication avec les intimes. Ces divers facteurs avaient servi d’arrière-plan à diverses initiatives (aux Pays-Bas et en Finlande notamment) crÃÃes pour renforcer l’usage d’Internet chez les personnes du troisième âge. L’on assiste aujourd’hui à un renversement de la tendance antÃrieure. Les statistiques dÃmontrent que l’usage d’Internet chez les plus âgÃs s’accÃlère. Une étude rÃcente a dÃmontrà que le 20% des personnes qui dÃbutent sur Internet est âgÃe de 50 ans et plus. Aux Etats-Unis, 41% de la population est aujourd’hui connectÃe en rÃseau, dont 40 millions environ de personnes âgÃes. Le coût relativement faible des ordinateurs, le dÃveloppement des programmes facilitant leur usage et l’accès aisà au World Wide Web peuvent expliquer cette tendance à la hausse. Les gens s’impliquent plus facilement s’ils savent que ceux qu’ils connaissent peuvent être atteints en ligne. L’expÃrience nous a montrÃque les enfants et les autres membres plus jeunes de la famille peuvent stimuler l’intÃrêt pour le Net. Un père âg nous a confià qu’il n’avait jamais eu une relation aussi proche avec sa fille à l’Ãtranger avant que les E-mails ne deviennent leur source principale de communication.

Il faut cependant avouer que la recherche sur Internet est très succincte:une Ãtude montre que les personnes âgÃes l’utilisent principalement pour connaÃtre les prÃvisions mÃtÃorologiques, pour l’achat en ligne, ou pour chercher des offres spÃciales. La lecture des journaux en ligne est aussi très rÃpandue, alors que la quête d’informations sur l’Ãducation et la santÃl’est moins. Pour pallier à ce dÃficit, le National Institute of Aging [l’Institut national pour le troisième âge aux USA) a collaborà à l’Ãtablissement de directives destinÃes à faciliter l’accès des plus âgÃes aux divers sites Web.En dÃpit de ces avantages, certains critiques continuent de voir d’un mauvais ¦il ce qu’ils considèrent comme « le ficelage  Âdes personnes âgÃes. Certains sont soucieux de voir les scameurs  exploiter la population âgÃe. D’autres critiques s’Ãlèvent contre l’invitation pernicieuse à passer des heures devant l’Ãcran, à oublier l’importance des relations « rÃelles », des promenades dans la nature, ou de la participation à des activitÃs hors de la maison. A ce jour, les donnÃes sur le temps passà par les personnes du troisième âge sur Internet dÃmontrent que ces peurs sont infondÃes. Il faut dire que l’usage d’Internet revêt une importance secondaire lorsque les personnes âgées sont en relation très proche avec les leurs. Ce qui pourrait expliquer le peu d’usage d’Internet fait par les personnes plus âgÃes en Europe. En même temps, pour la plupart d’entre nous qui vivons isolÃs ou super-saturÃs par la vie sociale, Internet nous offre un monde possibilitÃs insoupçonnÃes.
Ken et Mary Gergen
Ressources :
www.lighthouse.org/aging
http://www.aging.State.ny.us
www.technologyreview.com
www.aoa.gov
www.icaa.cc

RECHERCHE – Faites le compte de vos instants de bonheur

Les psychologues Robert Emmons et Michael McCullough ont voulu savoir si faire le compte de leurs instants de bonheur pouvait effectivement rendre les gens plus heureux. Leur Ãtude s’est penchÃe sur 65 adultes atteints d’une maladie neuromusculaire – suite à une attaque de poliomyÃlite, par exemple, et âgés de 22 à 77 ans (la moyenne se situant vers 49 ans). Il leur a Ãtà remis un formulaire leur permettant d’Ãvaluer leurs expÃriences quotidiennes. A la moitià d’entre eux, il a Ãtà demandà d’Ãvaluer combien de fois par jour ils Ãprouvaient de la gratitude. Pour confirmer cette Ãvaluation, ils devaient dÃcrire les ÃvÃnements qui suscitaient cette gratitude. Une des personnes a Ãcrit, par exemple :  mon livreur de journaux est tellement fiable Â. Tous les participants devaient Ãgalement Ãvaluer leurs moments d’Ãmotions, de bien-être et faire une apprÃciation globale de leur vie quotidienne.Les chiffres montrent que les participants qui avaient Ãprouvà de la reconnaissance avaient des rÃsultats supÃrieurs en ce qui concernait l’affect positif et le plaisir de vivre. Ils disaient aussi dormir mieux, plus longtemps, avaient une vision positive de l’avenir et se sentaient plus Ãtroitement liÃs aux autres. Leur affect nÃgatif Ãtait rÃduit. Les chercheurs en ont conclu que faire le compte des moments de bonheur Ãtait un moyen très simple d’amÃliorer son propre plaisir de vivre. En parlant des bÃnÃfices de la gratitude, ils ont Ãcrit : « la gratitude et les actions qu’elle suscite, construisent et renforcent les liens sociaux et les amitiÃs Å  [elle] les fait se sentir aimÃs et apprÃciÃs par les autres Å  La gratitude Å  peut aussi renforcer le sens du spirituel Å  elle augmente la capacità de rÃflexion et renforce la flexibilità et la crÃatività de la pensÃe Å  elle permet aussi de mieux supporter le stress et l’adversitÃ. Non seulement la gratitude fait que les gens se sentent mieux dans le prÃsent, mais elle fait entrevoir la possibilità qu’ils pourront se porter et se sentir mieux dans l’avenir » (p.388).

Tirà de « Counting Blessings versus burden : An experimental investigation of gratitude and subjective well-being in daily life », [Compter les instants de bonheur au lieu des Ãpreuves : une recherche expÃrimentale sur la gratitude et la subjectivité du bien-être dans la vie courante] « Journal of Personality and Social Psychology », 2003, 84, 377-389.

RECHERCHE – Les Ãmotions vieillissent bien

La vision stÃrÃotypà e que les fonctions humaines dÃclinent avec l’âge est très rÃpandue. Dans nos bulletins passÃs, nous avons remis en question les recherches qui dÃfendaient ce stÃrÃotype gÃnÃral qui court encore dans le domaine du fonctionnement cognitif. Ici, nous nous penchons sur la question des Ãmotions. Pour ce faire, nous nous inspirerons des travaux du grand gÃrontologue M. Powell Lawton, du Philadelphia Geriatric Center [Centre gÃriatrique de Philadelphie], rÃcemment dÃcÃdÃ. A l’issue d’une Ãtude  comparative sur la vie Ãmotionnelle des diffÃrentes gÃnÃrations, il concluait qu’ « il apparaÃt que les personnes plus âgÃes continuent de conduire leur vie affective comme elles le font dans les autres secteurs de leur vie. Il n’y a pas de signe Ãvident de perte affective au niveau subjectif » (p. 122).Pour être plus prÃcis:
1. La satisfaction dans la vie est plus grande chez les personnes plus â gÃes que chez les plus jeunes. Et lorsque la santà est là , les personnes plus âgÃes rapportent qu’elles sont moins sujettes aux Ãmotions nÃgatives. Une seule à tude a dà montrà un dà clin des sensations positives chez « le plus âgà des âgÃs ». Une autre recherche montre que les personnes plus âgÃes souffrent moins de dà sordres d’origine à motionnelle, comme la dÃpression ou l’angoisse, mais que les isolÃes et
celles qui vivent seules peuvent par contre souffrir de dÃpression. 2. Les personne plus âgà es se dÃclarent moins absorbÃes, moins moroses, moins à la recherche de sensations et plus sujettes au relèvement de l’affect positif.
3. Il semble qu’à partir d’un certain âge, l’intÃgration des fonctions cognitives et affectives se fasse mieux qu’avant. Les personnes plus âgÃes ont une perception plus complexe et rÃaliste des Ãmotions, mais aussi plus Ãpanouissante. Elles semblent capables de recul Ãmotionnel, et de prendre des dÃcisions de façon plus adaptative et plus rÃflÃchie et montrent une plus grande capacità à gÃrer l’incertitude et la complexità des relations sociales. En utilisant leur expÃrience Ãmotionnelle, les aÃnÃs montrent une plus grande capacité d’adaptation aux situations de la vie.
4. Certaines Ãtudes ont dÃmontrà que dans des expÃriences destinÃes à provoquer l’excitation, les personnes plus âgÃes Ãtaient moins portÃes à la provocation que des personnes plus jeunes. Cette diminution de la rÃponse à la provocation peut cependant être interprÃtà comme une ressource, une capacità de mieux contrôler son Ãmotività avec l’âge.La gÃrontologue Lara Carstensen pense qu’en vieillissant l’on donne plus de valeur au côtà à motionnel des relations sociales. Les personnes plus âgÃes n’utilisent pas leurs relations sociales pour rechercher les informations
et la nouveautÃ, comme le font les plus jeunes. Elle deviennent plus sÃlectives dans leurs choix de vie et s’appuient souvent sur des relations riches Ãmotionnellement. Tirà de :  Emotion in Later Life » [Les Ãmotions dans la pÃriode tardive de la vie] par M. Powell Lawton. Current Directions in Psychological Science, Aug. 2001, 10, 120-123.Voir aussi :  Older and untroubled  [Plus vieux et plus sereins] par Etienne Benson, Monitor in psychology, June, 2003, pg. 24-25.

RECHERCHE – Changements de vie rÃussis

Robert B. Mintz nous a gÃnÃreusement permis de partager son rÃcent travail de dissertation sur les transitions de vie. Ce travail est particulièrement important pour ceux qui passent d’un monde professionnel agità au calme de la retraite. L’objectif de cette Ãtude consistait à dÃcouvrir comment des individus qui avaient atteint un haut niveau de rÃussite dans le monde des affaires trouvaient les moyens de transformer leur vie lorsqu’ils laissaient leur carrière derrière eux.L’Ãtude porte sur 25 hommes de race blanche, âgÃs de 40-60 ans, vivant aux Etats-Unis, et qui avaient Ãtà reconnus par d’autres comme des cadres ayant rÃussi leur carrière. Mintz a parcouru tout le pays pour s’entretenir avec ces hommes dans ce qu’il a appelà  L’entretien sur l’histoire de ma vie Â.Les entretiens ont rÃvÃlà des dà tailsintÃressants. Ainsi, par exemple, tous ces hommes avaient eu des déboires, des  dÃceptions et avaient subi des frustrations au cours de leur vie. Cependant, chacun d’entre eux s’attachaient à dire que ces expÃriences nÃgatives avaient  finalement eu des rÃpercussions positives. Elles leur avaient permis de rÃflÃchir et de prÃparer la voie pour l’avenir. Ces hommes avaient aussi dÃcouvert au cours de leur voyage qu’ils ne pouvaient pas maÃtriser le futur. Toutefois, en rÃsistant au besoin de contrôler le monde autour d’eux, ils avaient gagné en maÃtrise personnelle. Beaucoup d’entre eux avaient appris qu’il Ãtait bon, comme le suggÃrait le poète Walt Whitman,d’assumer ses propres contradictions. Ils avaient ainsi appris qu’il n’Ãtait pas nÃcessaire d’être cohÃrent en pensÃes, en paroles et en actions.
Chacun de ces hommes, avait dans sa vie passÃe, appris à jouer à « aller plus vite que le temps » c’est-à -dire à atteindre un but le plus rapidement possible (à être plus prompt que les concurrents). Lorsqu’il s’Ãtait agi de changer leur mode de vie, ils s’Ãtaient montrÃs capables d’abandonner leur course folle et de passer de l’idÃe que « le temps c’est de l’argent » à celle que «  le temps c’est ma richesse Â. Cette transformation leur a permis d’accéder à un nouveau sentiment de pouvoir personnel, à une plus grand crÃatività et à une relation plus constructive avec leur vie de travail. Comme le conclut Mintz :  sortis du chaos personnel, chacun de ces hommes a su faire Ãmerger un nouveau soi, jouer de diffÃrente. Tous ont appris que la rÃussite personnelle est un sport interactif et que les parties d’un soi Ãclatà peuvent être rÃparÃes et ravivÃes par l’interaction » (p. 185).Tirà de : Mintz, Robert B. (2003) The Scripts we live by : How individuation, proteanism and narrative disruption relate to personal transformation and renewal [Les textes qui nous font vivre : comment l’individuation, le protéanisme et l’interruption narrative induisent la transformation et le renouvellement personnels]. PhD dissertation, Fielding Graduate Institute.

REVUE DE PRESSELA MENOPAUSE : un faux problème

Bien que l’industrie pharmaceutique ait rÃpandu l’idÃe que la mÃnopause Ãtait un « dÃsordre  hormonal », toutes les femmes ne le croient pas. Depuis que la controverse sur la pertinence de l’ingestion d’additifs hormonaux fait rage, les femmes sont de plus en plus nombreuses à mettre en doute l’affirmation qu’il faut prendre de tels mÃdicaments afin d’Ãviter tout problème lorsque la mÃnopause dÃmarrera vraiment (bien qu’il soit admis que la mÃnopause commence aux environs de trente-cinq ans, elle ne commence « sÃrieusement » qu’à la fin de la quarantaine). Ces vingt dernières annÃes, les sondages ont constamment dÃmontrà que les femmes approchant l’âge de la mÃnopause oul’ayant dÃpassà avaient une attitude neutre ou positive à cet Ãgard. Cette dÃcouverte persiste encore, en dÃpit des modifications de l’apprÃciation des symptômes, de la situation des familles ou des facteurs socioÃconomiques. Il est bien Ãtabli chez les femmes d’aujourd’hui que la vie commence à 50 ans, qu’elle ouvre de multiples choix de carrière, d’aventures amoureuses, qu’elle est libre des soucis familiaux. Même l’industrie du cinÃma a commencà à considÃrer que les femmes d’âge mÃr peuvent aussi être des crÃatures sensuelles ; n’a t-on pas vu dans certains films rÃcents  Diane Keaton, Charlotte Rampling ou encore Kathy Bates dans leur plus simple appareil?Pour un regard plus acadÃmique centrà sur les possibilitÃs des femmes mÃnopausÃes plutôt que sur leurs souffrances, voir : Komesaroff, P. Rothfield, P & Daly, J. (Eds.) Reinterpreting Menopause : Cultural and Philosophical Issues [RÃinterprÃter la mÃnopause : problèmes culturels et philosophiques] London, New York : Routledge ; et Martin Emily (1987) The Woman in the Body ; Analysis of Reproduction [La femme dans son corps : une analyse de la reproduction]. Boston : Beacon Press. Tirà de : « Now, Women are Putting Menopause in its Rightful Place » [Enfin, les femmes mettent la mÃnopause à sa vraie place] Par Marie McCullough, Philadelphia Inquirer, March 21, 2004, C1, C3.

LES LECTEURS NOUS REPONDENT

– Le Dr. Leonid Gavrilov, du Center of Aging, NORC/University of Chicago, nous rend attentifs à un site qui offre des matÃriaux scientifiques et Ãducatifs sur la longÃvità humaine.http://www.src.uchicago.edu/~gavrl/

– Ted Ryan, de Dallas au Texas, nous Ãcrit :
Ma santà a subi les assauts rÃpÃtÃs de l’adversitÃ, et par trois fois j’ai Ãtà dÃclarà cliniquement mort. Je suis atteint de quatre maladies de c¦ur;je suis un alcoolique repenti, sobre depuis plus de 15 ans. J’ai pris très tôt conscience que j’avais deux alternatives : soit je me repliais sur moi-même à ressasser mon mauvais Ãtat de santà et mes chances de mort prÃcoce, sachant que j’aurais une vie Ãpouvantable, ou je pouvais marcher la tête haute, saisir l’adversità par le cou, lutter contre la maladie et avoir la meilleure, la plus longue et la plus heureuse des vies possible. J’ai choisi la dernière et cela en a valu la peine. J’ai vÃcu 24 ans de plus que ma s¦ur, 17 de plus que mon grand-père et 13 ans de plus que mon père. Je suis membre de deux groupes d’aide à la santà de Dallas et j’ai vu des centaines de personnes choisir l’une ou l’autre de ces options. Les diffÃrences sont stupÃfiantes.Ma zone d’intÃrêt se concentre aujourd’hui sur les moyens de stimuler la vie et les cellules du cerveau. J’ai vÃcu une expÃrience dans ce sens, il y a deux ans de cela. Ma famille a vÃcu à Singapour dans les annÃes 70 et nous Ãtions tombÃs sous le charme de l’île de Bali. Nous y sommes retournÃs en 2002 pour un sÃjour d’un mois dans un hôtel peu coûteux, et là , j’ai dÃcidà qu’en plus de m’adonner aux activitÃs d’un touriste normal, il serait bien que je voie si mon « vieux cerveau » pouvait apprendre à parler indonÃsien. Bon, en un mois, je ne l’ai pas parlà couramment, mais j’en savais assez pour pouvoir commander à manger, faire des achats et toutes ces petites choses qui vous font sentir que vous êtes chez vous dans un pays étranger. Mon sentiment d’exaltation est difficile à dÃcrire

DES LIVRES ET DES RESSOURCES SUR LE WEB

Lorraine Edtke et John Winslade viennent de publier un livre important : « ¨Remembering lives, Conversations with the Dying and the Bereaved «  [Des conversations pour se souvenir de la vie, des conversations avec le mourant et l’endeuillÃ].

 Le deuil est souvent tenu pour une Ãpreuve auquel il nous faut simplement survivre.Ce livre dÃcrit une façon diffÃrente de faire face au dÃcès et au deuil. Il se fonde sur les principes d’une conversation constructive centrÃe sur le « re-membering »  rÃminiscence des vies, plutôt que sur l’oubli ou la nÃgation des dÃfunts. Le re-membering consiste en une approche rassurante, enrichissante, fortifiante de la mort qui ne s’arrête pas sur la douleur de la disparition, mais qui est plutôt de l’ordre d’une rÃminiscence nostalgique. Elle consiste à construire dÃlibÃrÃment des histoires qui continuent d’inclure le dÃfunt comme un membre de notre vie. Le livre rejette les affirmations habituelles sur le besoin de rechercher une conclusion, de terminer le travail engagÃ, de travailler par Ãtapes ou de dire dÃfinitivement adieu. Le re-membering rejette aussi que la relation s’arrête lorsque la vie biologique prend fin. Les auteurs dÃcrivent cette approche en tissant des histoires suggestives qui peuvent être utilisÃes par des professionnels comme par d’autres pour faciliter les transitions que suscite la mort. Le livre dÃmontre et illustre quelles sont les implications pratiques des opinions rÃcentes qui circulent sur le sujet de la mort et du deuil. C’est un livre qui peut à la fois dÃranger et apporter espoir et apaisement à tous ceux qui marchent dans l’ombre de la vallÃe de la mort. Baywood Publishing, Inc.
E-mail : baywood@baywood.com
Site Web : http://baywood.com

Dean Ed Schneider offre ses conseils pour une vieillesse heureuse. Cliquer ici : http://www.healthandage.com/html/res/ageless/?news=071311003 (le site est en anglais).

CRONES. Cronesunlimited.com est un site Web utilisà pour promouvoir les histoires, les chansons poÃtiques et les essais d’aÃnÃs pleins de vie qui ont laissÃs de côtà leurs stÃrÃotypes et leur ego.http://www.cronesunlimited.com

PETITES ANNONCES ET EVENEMENTS A VENIR

– Ce bulletin est disponible en allemand, en français et en espagnol. Vous  pouvez y souscrire gratuitement en visitant notre site Web http://www.positiveaging.net

– TOWARD A NEW PERSPECTIVE : Ageing to Ageing Well [Vers une nouvelle perspective : De vieillir à bien vieillir], est une ConfÃrence internationale qui se tiendra à MontrÃal, QuÃbec, Canada, du 3-5 octobre 2004. Le programme comprend des prÃsentations d’experts renommÃs dans le domaine, ainsi que des tables rondes entre spÃcialistes professionnels de la recherche en soins à la santà et reprÃsentants du gouvernement, syndicalistes et tous ceux qui s’intÃressent à une nouvelle vision de la gÃrontologie. Pour de plus amples dÃtails, voir www.geronto.org

INFORMATIONS AUX LECTEURS

– Questions et rÃponses
Si vous avez des questions ou du matriel à faire partager aux lecteurs du Bulletin, nous vous prions d’Ãcrire à Mary Gergen sur gv4@psu.edu

– Anciens numÃros
Les anciens numÃros du Bulletin sont archivÃs sous :
www.positiveaging.net
– Recommandez le Bulletin à vos amis Si vous voulez proposer ce bulletin e-Mail gratuit à vos collègues et amis, cliquez ici pour les inscrire : www.positiveaging.net
– Comment se dÃsabonner ou changer son adresse e-Mail
Nous souhaitons que vous continuerez d’apprÃcier ce bulletin.Si vous dÃsirez ne plus le recevoir,envoyez un e-Mail vierge Ã:lgv4@psu.edu

Pour changer d’adresse, Ãcrivez à gv4@psu.edu

Pour les activitÃs futures du Taos Institute :
http://www.taosinstitute.net

March 1, 2004 12:00 am

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