Mars-Avril 2009

 

 

Mars-Avril 2009, Numero 55

Prendre de l’âge – une vision positive

http://www.healthandage.com

Mars-Avril 2009

Bulletin d’information
Prendre de l’âge – une vision positive.
Par Kenneth et Mary Gergen.
Pour un dialogue fécond entre la recherche et la pratique.
Parrainé par la Web-based Health Education Foundation [Fondation pour l’Education à la Santé en Réseau] et le Taos Institute.
« LE MEILLEUR DES NOUVEAUX REGARDS SUR L’AGE »
WALL STREET JOURNAL
Traduction : Alain Robiolio

Dans ce numéro:

COMMENTAIRE – Nous débarrasser de notre vision de l’âge

Nous avons souvent traité dans ce bulletin de l’idée que la société a construite sur l’âge et le problème qu’elle pose à la génération aînée. Il faut bien constater qu’en dépit du refus démontré envers ces stéréotypes négatifs, la plupart d’entre nous a été élevée en les adoptant, un aspect qui a été fréquemment négligé. Nous nous sommes moqués des travers des vieux, nous avons ri d’eux et nous avons souhaité ne jamais devenir comme eux. Nous avons fait nôtre cette notion sur l’âge. Plus problématique encore : malgré notre antipathie envers ces stéréotypes, nous n’avons pas échappé à ses griffes. Ce qui n’est pas une mince affaire, tant ces croyances peuvent être négatives pour la santé et le bien-être.

L’idée de ce qu’est le comportement habituel des personnes âgées compte parmi les formes les plus pernicieuses de l’âgisme. La vue de seniors sexys, audacieux, extravagants, délurés, éveille des sentiments contradictoires : ils devraient plutôt être réservés et passifs. D’où la question de Kay Norman qui s’étonne qu’une des énigmes non résolues de la gérontologie est de savoir pourquoi la grande majorité des adultes de plus de soixante ans passe son temps à ne rien faire, alors même que les bienfaits de l’exercice sont connus pour être un des facteurs principaux de santé et de longévité. Comme le pense Norman, il faut chercher la réponse dans les croyances culturelles.

Au travers de l’histoire, les hommes ont toujours dû travailler très dur physiquement pour assurer leur existence. Les paysans, les fermiers et les ménagères devaient mettre la main à la pâte chaque jour de l’année pour ne pas subir des conséquences fâcheuses. Le temps leur restant pour se détendre était considéré comme une récompense pour le travail accompli durant la journée. La balançoire était leur plaisir physique suprême. L’invention des appareils ménagers a tissé un lien étroit entre la réussite financière et la réduction de l’activité physique. Une distinction est née entre les travailleurs et les « gentlemen » qui travaillaient peu et entre les ménagères et les « maîtresses de maison » bénéficiant d’une aide domestique. Sans parler des croyances sur les genres. La pratique d’une activité récréative était généralement déconseillée aux filles et aux femmes ; au mieux, faire de l’exercice n’était pas considéré comme féminin, au pire c’était même dangereux. Nombre de médecins conseillaient à leurs jeunes patientes d’éviter une grande activité physique, de peur d’endommager leurs « organes féminins ». Les associations négatives sur l’activité physique étaient également répandues chez de nombreux hommes. Les camps d’entraînement n’étaient pas drôles. Bien que les garçons aient été plus encouragés à pratiquer une activité physique que les filles, celle pratiquée pour son seul plaisir était considérée à partir d’un certain âge comme une perte de temps. La règle voulait qu’un homme avec autant de temps et d’énergie à disposition fasse quelque chose de plus productif.

Toutes ces croyances sont les formes indirectes mais puissantes d’un âgisme nuisible. Impossible de se débarrasser de telles convictions sans une réflexion personnelle profonde et l’appui concerté des professionnels de la santé. Les changements significatifs dans ce domaine dépendront de la capacité des couples, des familles et des amis à créer de nouveaux modèles de vie. Les clubs de mise en forme, les boîtes de nuit, les terrains de sport, les piscines ne devraient pas par exemple, être réservés aux seuls jeunes.  L’activité physique ne contribuera pas seulement au bien-être de ceux qui la pratiquent, mais également aux générations futures qui auront su oublier les anciennes croyances.

Mary et Ken Gergen
Référence : Ageism – A barrier to healthy lifestyle [L’âgisme – un obstacle à une vie saine], par Kay Van Norman, Journal of Active Aging de septembre-octobre 2004, pp. 32-38.

RECHERCHE – Eviter la démence grâce à une vie équilibrée

Après quatre-vingt ans, le risque de démence guette. Durant une étude conduite sur cinq cents personnes âgées de soixante-dix-huit ans et plus par des scientifiques suédois, et publiée récemment dans le magazine Neurology, cent quarante-quatre personnes ont été atteintes de démence. La question principale posée était : « Le mode de vie influence-t-il l’apparition ou non de la démence ? » La mesure de la tendance à la névrose – un terme  facilement assimilé à la dépression –  et de la sociabilité – ou la tendance à être enjoué et sociable – figuraient parmi les moyens utilisés dans cette étude. Les chercheurs ont découvert que les participants qui ne souffraient pas ou peu de névrose et qui étaient par conséquent calmes et détendus, avaient 50 pour-cent de moins de chance de développer une démence que ceux qui étaient plus sujets à la dépression. Le fait d’être sociable avait un effet positif sur le maintien des facultés intellectuelles.

Les raisons de cette corrélation restent peu claires. Le Dr. Hui-Xin Wnag du Karolinska Institute en Suède, qui a conduit cette recherche a déclaré : « Par le passé, les études démontraient que la dépression chronique pouvait affecter le fonctionnement du cerveau … et conduire peut-être à la démence. Nos découvertes suggèrent que posséder une personnalité calme et extravertie, combinée à un mode de vie socialement actif, peut abaisser le risque de contracter une démence. Le mode de vie peut être modifié, au contraire des facteurs génétiques, qui ne peuvent être maîtrisés. La Dresse Susanne Sorensen, directrice de la recherche de l’Alzheimer Society en Angleterre, ajoute : « C’est l’histoire de l’œuf et de la poule – ces traits de personnalité augmentent-ils le risque de démence chez les personnes plus âgées ou sont-elles un signe de la maladie ? Une à trois personnes sur soixante-cinq meurent de démence. Il est vital de rester mentalement et physiquement actif durant sa vie pour réduire le risque d’être atteint par cette maladie dévastatrice »

Récit tiré de BBC News du 19 janvier 2009.

RECHERCHE – Les avantages de dire « Je suis désolé »Ce qui se produit dans le monde médical se révèle souvent plus important pour la population plus âgée que pour tout autre groupe démographique. Être traité comme une personne et aussi comme un patient est le souci principal de la majorité d’entre nous. La tendance actuelle qui permet au personnel médical, aux hôpitaux et aux homes de parler franchement, avec empathie et dans certains cas en s’excusant pour des choses qui ont mal tourné, ont amélioré les relations entre les parties concernées à chaque fois que des erreurs sont faites ou que des accidents se produisent. Les familles apprécient beaucoup de pouvoir communiquer avec le personnel soignant, et d’entendre son regret si quelque chose a raté durant le traitement. Auparavant, les juristes et les assureurs adjuraient sérieusement les médecins et autres personnes soignantes d’éviter tout contact avec les parties concernées et de ne jamais admettre une erreur ou s’excuser pour une faute commise. Aujourd’hui, il est question de modifier ce modèle, parce que la colère des parties lésées a fait jurisprudence suite aux coûteux dépôts de plaintes qui ont été lancés contre différentes institutions et certain personnel médical. Les lésés sont d’avis que s’ils ne peuvent être reconnus et recevoir des excuses, ils l’exigeront en espèces. Ce modèle de réponse augmente sensiblement les coûts médicaux et en fait subir les conséquences à tous les consommateurs.
L’University of Michigan Health System(1), qui a été le premier à être confronté aux effets de cette politique d’ouverture, a vu baisser le nombre de revendications et de suites judiciaires de 262 en 2001 à 83 en 2007. Les coûts afférents à ces opérations de défense légale ont été réduits de deux tiers et la durée de leur résolution à été réduite de moitié. De plus, comme l’indique Richard C. Boothman, le directeur de la gestion du risque de cette institution : « Améliorer la sécurité du patient et la communication fera plus pour réduire la crise des mauvaises pratiques que la défense et le déni ». Aujourd’hui, trente-cinq Etats ont accepté la législation « de l’excuse » et plusieurs autres envisagent de le faire.

Kathy Clark, docteur en droit et titulaire d’un diplôme en sciences sociales appliquées
décerné par le programme de doctorat Taos Institut, s’est attelée à réduire la distance qui sépare les professionnels accusés, les patients et leurs familles confrontés à des cas de fautes professionnelles. Elle a décidé d’entamer cette recherche en travaillant avec un ami proche dont le fils a été victime d’une erreur médicale. Le dialogue qu’elle est parvenue à mettre sur pied a fait naître des conversations interprofessionnelles, a créé un climat de confiance et a servi à découvrir des méthodes concrètes pour créer une collectivité et étendre l’influence des procédures légales à des groupes de patients sous-représentés.

Tiré de : « Letting caregivers say they are sorry [Laisser dire aux soignants qu’ils sont désolés »], par Stuart H Shapiro. Philadelphia Inquirer du 2 mars 200, A19.
et Kathy Clark, Esq. Ph. D., communication personnelle

REVUE DE PRESSE

Les bénéfices du travail bénévole avec les enfants
Une recherche partie de la John Hopkins University(2) a étudié les effets du bénévolat en milieu scolaire primaire sur un groupe de femmes Afro-Américaines, membres de l’Experience Corps(3). Ces femmes, âgées de soixante ans et plus, étaient plus actives physiquement que celles qui n’accomplissaient pas un travail bénévole et elles avaient su conserver leur forme physique avec le temps. Elles brûlaient également deux fois plus de calories que celles de l’autre groupe. Une autre étude faite sur ces mêmes bénévoles démontrait une amélioration sensible de la mémoire et des fonctions principales que celles qui n’avaient pas participé au programme. Les adultes les plus âgées qui possédaient les capacités de performance les plus basses dans cette catégorie avaient amélioré leur état de manière sensible. Comme l’a dit le Dr. Erwin Tan, le directeur de la recherche de l’université Hopkins : « Travailler bénévolement avec les enfants est aussi bon pour elles que faire partie d’un club de gymnastique. Pour nos enfants, la sagesse de nos adultes âgés n’a pas de prix ».

Tiré de : Older women find health benefits through volunteer program [La santé des femmes âgées s’améliore grâce au bénévolat], Gerontology News de mars 2009, p. 4.
Ce qu’une promenade vivifiante peut vous apporter

Si vous marchez durant une demi-heure par jour à une vitesse d’environ 6km/h, vous pouvez en tirer des avantages substantiels :

  1. Vous augmentez votre capacité respiratoire et vos fonctions physiques
  2. Vous perdez du poids
  3. Vous améliorez la santé de votre système cardiovasculaire, réduisez les risques de crise et d’attaque cardiaque et de diabète de type 2
  4. Vous diminuez les risques de cancer et augmentez vos chances de survie
  5. Vous combattez les maladies dégénératives comme Alzheimer, l’arthrose et l’ostéoporose
  6. Vous améliorez votre humeur et accélérez la guérison de vos blessures corporelles
  7. Vous réduisez votre facture annuelle de médecin.

Tiré de : Walking 50 Miles a Month [Marcher 80 km par mois], par Betsy Towner, Bulletin AARP(4) de janvier-février 2009

Bien vivre avec des cellules cancéreuses
Après avoir découvert qu’il avait une tumeur au cerveau, le professeur David Servan-Schreiber, enseignant la psychiatrie à l’University of Pittsburgh Medical Schoo (5) a décidé d’améliore ses chances de survie en changeant de mode de vie. Il suivait un traitement médical conventionnel, mais il pouvait en faire plus. Il savait que chacun d’entre nous abrite des cellules cancéreuses et que ce qui leur permet de franchir les barrières naturelles de défense du corps et de déclencher une tumeur dépend de l’environnement des cellules (une recherche a démontré par exemple que les enfants adoptés acquièrent les mêmes risques de cancer que leur famille adoptive. Ce qui suggère que notre environnement social contribue au développement de cette maladie).

Quelle est donc la bonne nouvelle ? Le Dr. Servan-Schreiber a déclaré « qu’à force de vivre avec un cancer durant seize ans, j’ai découvert que nous pouvons devenir une cible pour le cancer selon les choix que nous faisons dans notre vie. En fait, je suis en meilleure santé et je vis plus heureux aujourd’hui qu’avant que je ne tombe malade. Je me sens plus en paix, plus léger, plein d’énergie, d’envie, et de passion pour la vie … J’ai appris durant ce long voyage que le meilleur moyen de vivre est d’enrichir ma vie à tous les niveaux de mon être : avec mon alimentation, mes promenades dans la nature, le but de mon travail et l’amour qui coule de mes relations ».

Bulletin AARP de mars-avril 2009, pp. 20-23.
Un élevage de poulets au Kenya : une odyssée post-retraite
Le Dr. Joe Mamlin, un professeur de médecine de l’université de l’Indiana avait séjourné au Kenya au début des années 1990 grâce à un partenariat avec la Moï University du Kenya. En 2000, à deux doigts de prendre sa retraite, il y est retourné pour diriger un programme commun. Il a été confronté à la pandémie du SIDA. Les médicaments antiviraux étaient certes disponibles, mais les patients périssaient malgré tout. Il n’a pas tardé à s’apercevoir que ceux qui venaient à l’hôpital étaient trop pauvres et trop faibles pour travailler. En parallèle au traitement médical, il a commencé à prescrire une nourriture saine à ses patients. Pour obtenir de la nourriture, il a collaboré avec des fermiers expérimentés et des spécialistes de l’élevage de poulets pour transformer les pelouses de l’hôpital en un jardin florissant de deux mille mètres carrés.

Sous la direction du Dr. Mamlin, l’équipe des agriculteurs assure une production hebdomadaire de quatre tonnes de fruits et légumes qui sont acheminés chaque jour dans divers cliniques de l’Ouest kenyan. Une fois guéris, les patients apprennent à produire leur propre nourriture et beaucoup d’entre eux mènent une vie active et paisible. Les cliniques traitent en règle générale plus de 40’000 patients et parviennent à nourrir 30’000 personnes en plus des familles des malades. L’aide financière et alimentaire additionnelle vient de divers donateurs, l’ONU et la Gates Foundation (6) notamment.
Tiré de : In Kenya, AIDS Therapy includes Fresh Vegtables [Au Kenya, la thérapie contre le SIDA comprend des légumes frais], par Roger Thurow, Wall Street Journal du 28 mars 2008.

PAROLES DE SAGESSE

Passion et âge, par Heather Hill
La passion est certainement la dernière chose que l’on associe aux personnes plus âgées. J’ai donc pensé qu’il valait la peine de faire connaître les paroles de deux femmes qui ont vécu une vie pleine et active jusqu’à un âge avancé et qui ont décrit leur expérience de l’âge.

Dans son ouvrage The Measure of my Days: The Private Notebook of a Remarkable Woman of Eighty-Two [Le cours de mes jours : Le carnet de notes personnel d’une femme remarquable de quatre-vingt-deux ans], Florida Scott-Maxwell fait de la passion son thème principal : « En prenant de l’âge, nous sommes plus vivants, nous sommes probablement plus vivants que convenables ou même supportables ». « Un autre secret nous habite : bien que paraissant ternes à l’extérieur, nous brûlons d’un feu intérieur presque intransmissible ».

La passion habite également Elisabeth Polk. Elle évite d’être « vieille » dans le sens du stéréotype que nous utilisons pour décrire les sentiments et le comportement de ceux que nous qualifions comme tels. Elle conserve au contraire son espièglerie et son enthousiasme, peut-être plus que les jeunes, parce qu’avec l’âge, on apprend comment savourer et apprécier le quotidien.

« Je parais âgée – du moins aux yeux d’un étranger qui me regarderait. Je ne peux pas le croire. Je ne me sens pas vieille. « Être vieux, c’est quoi ? » Si je peux rire, rire de bon cœur et me réjouir des petites choses, alors ça doit être cela, un comportement de vieille … Je regarde la neige fraîchement tombée, duveteuse, douce, blanche et j’ai envie de la toucher, de la goûter, d’y plonger mon visage. J’ai envie de lancer des boules de neige – une grosse – sur le prochain passant ! Est-ce là le comportement attendu d’une femme âgée ?

S’il m’arrive de pleurer ? Oui, mais je ne passe pas ma vie à ces futilités … Il y a tant de joie à regarder une jeune mère qui allaite son enfant, à observer les étoiles transformer le ciel sombre en un grand arbre de Noël scintillant. Voir des enfants sortis pleins d’énergie de l’école qui se lancent leurs cartables et leur dire d’arrêter, c’est bon pour les vieilles femmes. Moi, je regarde et je ris. C’est ça, la vie. Mon Dieu, garde-moi vivante – et pas seulement en vie, et je ne me sentirai jamais vieille »

Nota :
Florida Scott-Maxwell a travaillé comme artiste de scène, elle est également auteure de nouvelles et de pièces de théâtre. Elle à émigré en Ecosse avec son mari, a continué d’écrire, a élevé une famille et est devenu psychologue jungienne à l’âge de 50 ans.

Elisabeth Polk, décédée à 99 ans, est un des pionniers américains de la thérapie par la danse. Sa passion était la danse avec les enfants. Elle a continué à danser jusqu’à l’âge de 89 ans ! Elle a contribué à la naissance de Timelines, une organisation à but non lucratif créée pour promouvoir la sagesse et la créativité des aînés. Les mots cités plus haut sont tirés d’un séminaire d’écriture à laquelle elle a participé.
Tiré du bulletin de la Latrobe University Gerontology Association (LUGA) (7)

LIVRES ET AUTRES RESSOURCES
OUVRAGES RECENTS SUR LES FEMMES ET L’ÂGE

Still going strong: Memoirs, Stories, And Poems About Great Older Women [Toujours en forme : souvenirs, récits et poèmes sur des femmes âgées célèbres] édité par Janet Amalia Weinberg : Routledge (2005).

Smart Women don’t retire, they break free [Les femmes intelligentes ne se retirent pas, elles s’émancipent], de Gail Rentsch et Christine Millen : Springboard Press (2008).

COURRIER DES LECTEURS

Peg (Margaret) Cruikshank de l ‘Université du Maine, à Orono, nous écrit : Serait-il possible de mentionner la sortie chez Rowman & Litttlefield de la seconde édition de mon livre écrit en 2003, Learning to be Old : Gender, Culture, and Aging [Apprendre à devenir vieux : les genres, la culture et l’âge]
www.rowman.com/isbn/0742565947

Un message de Katherine, une personne du troisième âge qui lit ce bulletin :
Sur les conseils d’un ami, je me suis affiliée à Second Life. Au travers de mon nom d’emprunt « Ladykat Tigerpaw » j’ai pu surfer au-dessus des foules agaçantes, de la déprime de la vie réelle et de ses limitations. Je me suis fait de nouveaux amis – un grand groupe d’Anglais et d’autres situés aux Etats-Unis. L’un d’entre eux existe sous le pseudonyme de Second Life Furry [le manteau de la seconde vie], un autre est un esclave, quelques-uns sont des ados, la plupart ont des difficultés à vivre dans la vie réelle.

Je possède une propriété en bord de mer sur laquelle j’ai deux maisons, dont l’une va devenir une bibliothèque pour les Naughty Auties [Les Méchants Autistes], un groupe de personnes qui compte parmi mes amis et qui sont taxés de désordre autiste mais qui, pour la plupart, sont victimes du syndrome d’Asperger. J’accueille ce groupe chez moi et je partage avec eux une rencontre d’échange du savoir une fois par semaine. J’ai organisé et participé à deux séminaires et une Foire de la santé. Le meilleur moment que j’y ai vécu est celui où des jeunes femmes atteintes du syndrome d’Asperger ont lu leurs poèmes.

Enfin, je dirige un Emotional Fitness Training [Un institut de mise en forme émotionnelle] et je pense que certains de vos lecteurs seraient intéressés à prendre connaissance de ma page sur la Toile : www.emofit.com. Le bulletin Staying Strong [Rester fort] décrit les douze exercices journaliers que j’ai, avec d’autres, trouvés utiles pour rester en forme.

INVITATION A TOUS

Des lecteurs nous demandent s’ils sont autorisés à reproduire et à faire circuler les articles publiés dans ce bulletin. Nous sommes très heureux de toute initiative qui peut viser à le faire mieux connaître.
Vous pouvez utiliser tout ou partie de ce que vous y trouvez, sachant que vous saurez citer la source de ces informations.

NOTES DU TRADUCTEUR

  1. Une université fondée en 1817 et un centre hospitalier de la région de Chicago.
    (2)    Une université américaine fondée en 1876 dont le centre est situé à Baltimore dans l’Ohio.
  2. Un programme national américain reconnu qui engage des personnes de plus de 55 ans pour faire face aux problèmes de leur collectivité.
  3. L’association américaine des retraités.
  4. L’école de médecine de Pittsburgh en Pennsylvanie
  5. Une fondation fondée par Belinda et Bill Gates
  6. Une association de gérontologie et une université australiennes.

INFORMATIONS AUX LECTEURS

• Pour souscrire à ce bulletin, allez à la page de souscription du site HealthandAge.com sous http://healthandage.com/Home/gm=22. Si le vous préférez, écrivez à Mary Gergen gv4@psu.edu

• Questions et réponses :
Si vous avez des questions ou du matériel à faire partager aux lecteurs du Bulletin, écrivez à Mary Gergen sur gv4@psu.edu

• Anciens numéros :
Les anciens numéros du Bulletin sont archivés sous :
http://www.positiveaging.net

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• Nous espérons que vous continuerez d’apprécier ce bulletin. Toutefois, pour vous désabonner ou changer votre adresse e-mail ou si vous ne désirez plus le recevoir, envoyez un E-mail vierge à : leave-healthandage-positive-186299A@nl.healthandage.com

• Pour changer d’adresse, écrivez à gv4@psu.edu
Visitez : http://healthandage.com
Pour les activités futures du Taos Institute, tapez : http://www.taosinstitute.net

March 1, 2009 12:00 am

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