2005 – Juillet / Août

Juillet – Août 2005,Numéro No 33

Prendre de l’âge – une vision positive

http://www.healthandage.com

Juillet – Août 2005
Bulletin d’information : Prendre de l’âge – une vision positive
Par Kenneth et Mary Gergen
Dédié à un dialogue fécond entre recherche et pratique
Parrainé par la Web-based Health Education Foundation, par la Novartis
Foundation for Gerontology et par le Taos Institute
Traduit par Alain Robiolio

Numéro No 3

Dans ce numéro:

COMMENTAIRE – Le doux symbolisme de l‚aîné

Nous avons eu récemment le privilège d‚assister à un congrès célébrant le
vingtième anniversaire de la fondation du Kensington Consultation Centre
[Le Centre de consultation de Kensington, en Grande-Bretagne]. Le KCC
offre son assistance aux personnes et aux organisations et forme également
des futurs thérapeutes et consultants. Le public présent pour l‚événement
était composé en majeure partie de jeunes étudiants en cours de formation
à la théorie systémique. Les conférenciers, au contraire, étaient des
personnes ayant déjà largement mérité le titre d‚aîné ; des hommes et des
femmes dont le travail a inspiré la création de l‚institution et donné le
ton à son développement. Le profond respect témoigné à tous ces aînés
orateurs est ce que nous avons trouvé de tout particulièrement remarquable
dans ces rencontres. Les récits de leurs débuts se révélaient absolument
fascinants ; l’histoire de leur vie à travers toutes ces années était à
chaque fois captivante, la sagesse acquise absolument saisissante. Au
cours d’une session particulière, un vibrant hommage a été rendu à Gian
Franco Cecchin, un thérapeute italien récemment décédé. Dans une autre
séance, les participants ont fait part des expériences vécues avec des
aînés qui avaient été pour eux une source d‚inspiration.

A nos yeux, ces rencontres ont démontré l‚un des bénéfices les plus
importants, et rarement reconnus, que l‚on acquiert en vieillissant : le
doux symbolisme de l‚aîné. Notre vie, nous la devons largement à ceux qui
nous précèdent : des parents, des professeurs, des formateurs, des
superviseurs, des patrons, des guides spirituels, etc. Et bien que nous
luttions souvent pour notre indépendance et que nous voyions généralement
grandir notre propre légion de plus jeunes, ceux qui nous ont précédé n‚en
occupent pas moins une place d‚honneur. Ce sont eux qui ont servi de
support à notre vie, qui ont été nos modèles, nos guides. Ce sont eux qui
se sont intéressés à notre bien-être, qui ont applaudi à nos réussites et
qui nous ont soutenu dans l‚échec. Ce sont eux aussi qui nous permettent
de nous situer dans l‚histoire. A travers leurs récits, ils nous ont dit
d‚où nous venions et nous ont invité à réfléchir à ce que nous allions
laisser derrière nous.

Nous avons débarqué à Londres le jour de l‚attaque terroriste et nous
somme repartis une semaine plus tard. Nous avons été frappés par la
capacité des Londoniens à restaurer l‚ordre. Il nous semblait voir vivre
l‚expression anglaise “stiff upper lip” [rester imperturbable]. Et
n’était-ce pas une attitude héritée de leurs aînés lorsque ceux-ci
résistaient au Blitz durant la Deuxième guerre mondiale? Le doux
symbolisme de leurs devanciers les a aidé à réussir. Les citoyens âgés
sont autant de symboles signifiants, profonds et durables. Et si
aujourd’hui vous pensez avoir acquis le statut d’aîné, fêtez votre
particularité

Ken et Mary Gergen

RECHERCHE – La complexité émotionnelle: un cadeau qui
vient avec l’âge

Dans une des éditions passées de ce bulletin, nous avons présenté une
recherche démontrant la capacité sans cesse croissante des aînés à prendre
en compte de multiples perspectives. Cette aptitude est souvent assimilée
à de la sagesse. Mais qu’en est-il de la sagesse émotionnelle? Notre vie
émotionnelle devient-elle plus complexe avec l’âge?

Pour explorer cette possibilité, des chercheurs ont montré à des personnes
adultes des bandes vidéos contenant des scènes ayant trait à l’injustice.
Dans l’une d’elles, un homme invectivait sa femme et la battait ; dans une
autre, un adolescent menaçant tyrannisait un de ses pairs; dans une
troisième, un homme se moquait du zézaiement d’un autre. On a demandé aux
participants d’évaluer leurs réactions, en particulier le niveau de leur
colère, de leur dégoût, de leur mépris et de leur tristesse. Ils ont
ensuite été divisés en deux groupes, les adultes plus âgés (de 63 à 85
ans) d’un côté et les plus jeunes (de 18 à 32 ans) de l’autre.

Dans l’ensemble, les résultats indiquent qu’à la vision des scènes en
question, les adultes plus matures ont fait état d’un ressenti émotionnel
plus tranquille que les plus jeunes. Dans chaque cas présenté, le mélange
de leurs émotions était plus important. Ils rapportaient  tous un même
sentiment mêlé de colère, de dégoût, de mépris et de tristesse. En
expliquant leurs découvertes, les chercheurs en ont déduit que
l’expérience de vie plus importante des aînés augmente les capacités
d’association entre les expériences passées et présentes, conduit à un
entendement plus complexe d’une situation et par là même à un plus grand
mélange d’émotions.

Les résultats ont également démontré que l’intensité des émotions des
adultes plus âgés était plus forte que celles des plus jeunes; ce qui
contredit la notion répandue qu’à mesure que les gens prennent de l’âge
leur ressenti se fait moins fort. Les adultes plus âgés impliqués dans
cette recherche ont montré plus de mépris pour les scènes de violences que
les spectateurs plus jeunes. Ceux-ci rapportaient surtout un sentiment de
colère devant ces scènes.

Tiré de: Charles, Susan Turk (2005) Viewing injustice: Greater emotion
heterogeneity with age by [Etre témoin de l’injustice: une plus grande
hétérogénéité d’émotions vient avec l’âge]. Psychology and Aging, 2005,
20, 159-164

RECHERCHE – L‚âge et la peur de la mort

Nous pensons habituellement que les adolescents et les gens dans la
quarantaine ne ressassent pas la peur de la mort. Pour eux, après tout,
elle est encore lointaine et ce sont plutôt les plus âgés qui la craignent
le plus. Est-ce là la raison qui pousse les aînés à se tourner plus
souvent du côté de la religion? La croyance religieuse aide t-elle donc à
réduire cette peur?

Pour en savoir plus sur le sujet, une étude prolongée a été entreprise en
collaboration avec un groupe représentatif de personnes nées dans la baie
Est de San Francisco dans les années 1920. On a distribué aux
participants, aujourd’hui dans leur soixantaine et plus, un formulaire ad
hoc intitulé “Mon attitude devant la mort” afin de leur permettre
d‚estimer le degré de leur peur de la mort et de leur peur de mourir. Leur
degré de piété a été évalué au travers d’interviews approfondis conduits
dès le début de leur quarantaine et ensuite plus récemment. Pour qu’un
degré élevé de piété puisse leur être attribué, les participants devaient
montrer que leurs croyances s’accompagnaient d’une présence régulière à
l’église ; ils devaient en particulier faire la preuve de leur engagement
systématique dans des activités religieuses comme la prière.

Les études ont révélé que contrairement aux attentes, les participants
âgés de plus de soixante-dix ans avaient moins peur de mourir que leurs
pairs plus jeunes. On en a déduit que le fait de vivre des expériences de
vie plus négatives, comme les maladies ou les deuils, aide à développer
des habitudes de penser et des sentiments qui réduisent l’anxiété. Nous
apprenons à nous confronter à la tragédie. Il est probable que plus on
réfléchit à “l’inévitable”, plus on construit les défenses qui permettent
de parer à l’anxiété.

Mais qu’en est-il du rôle des croyances religieuses? Ici, la recherche
indique qu’il n’existe pas de relation directe entre la piété et la peur
de la mort et de mourir. S’il a été trouvé que les plus religieux étaient
ceux qui craignaient le moins la mort, il a été également démontré que
ceux qui étaient les moins religieux craignaient tous aussi peu la mort.
Ce sont les religieux modérés qui la craignent le plus. Des croyances
religieuses réduites peuvent susciter des questions à propos de la
mortalité, mais n’apportent pas de réconfort.

Tiré de: Wink, P. & Scott, J. (2005) Does Religiousness Buffer Against the
Fear of Death and Dying in Late Adulthood? Findings from a Longitudinal
Study [La piété protège t-elle de la peur de la mort et de mourir à un âge
adulte avancé? Découvertes tirées d’une étude prolongée] Journal of
Gerontology, Psychological Sciences, 2005, 60B, 207-214.

REVUE DE PRESSE* Être inspiré plutôt que retraité

Ken Dychtwald, PDG de Age Wave, a dirigé une étude internationale
intitulée “The Future of Retirement” [L’avenir de la retraite], parrainée
par la banque HSBS. 11’500 adultes de plus de 10 pays ont été interrogés
sur des questions touchant à leur façon d’envisager l’avenir. La
découverte la plus importante de cette étude réside dans le fait que les
examinés s’accordent unanimement à dire qu’ils ne veulent pas être jugés
sur leur âge seulement, mais qu’ils veulent également l’être sur leur
potentiel, leur attitude et sur ce qu’ils ont apporté au monde.

Dans des pays plus développés comme le Canada, la Grande-Bretagne, la
France et Hongkong, les gens ont refusé la notion de retraite, mais tout
autant celle du “juste plus de la même chose”. Ils veulent un nouveau
départ et de nouveaux défis. Ils veulent participer, être productifs et
rester en lien avec les nouveaux modes de vie. Et Dychtwald de conclure:
“Je ne pense pas que c’est le fait de vieillir qui inquiète les gens.
C’est la peur de ne plus être capable d’inspiration et de perdre la
volonté de tenter de nouvelles choses. En fait, s’ouvrir à de nouvelles
expériences et se faire de nouveaux amis est le remède le plus efficace
pour lutter contre le vieillissement”

Voir le rapport complet de l’étude sous: www.hsbc.com/futureofretirement (en anglais).

Tiré de: “Inspired, not retired” [Être inspiré plutôt que retraité] par
Ken Dychtwald et Catherine Fredman, supplément publicitaire spécial, New
York Times, 22 mai 2005.

* Démédicaliser la ménopause

Un groupe de travail indépendant reconnu par le NIH [l’Institut national
de la Santé] a déclaré que la ménopause ne doit pas être considérée comme
une maladie, que la plupart des femmes ne souffre pas de symptômes
aggravants en traversant cette période, et que la tendance courante qui
tend à médicaliser la ménopause peut conduire à l’abus de traitements à
hauts risques. Pour les femmes qui montrent des symptômes ménopausiques
sérieux ou persistants, le traitement doit se centrer sur une thérapie peu
dosée en oestrogène: La commission demande par ailleurs que la recherche
développe des traitements sans hormones, toutes les femmes ne pouvant pas
absorber de l‚?strogène du fait de leur anamnèse.

Tiré de: “NIH Panels calls for Demedicalization of Menopause” [Une
Commission de l’Institut national de la Santé demande la démédicalisation
de la ménopause]. “Washington News”, extrait de Gerontology News, mai
2005, 4.

* Le sexe est là pour durer: une enquête de l’AARP [American Association
of Retired Persons / Association américaine des retraités]

En 2004, l’AARP a entrepris une importante enquête à l’échelle nationale a
questionné plus de 1’600 adultes âgés de 45 ans et plus sur leur vie
sexuelle. Voici quelques extraits de ses conclusions:

– 63% des personnes accompagnées estiment leur vie sexuelle satisfaisante,
voire extrêmement satisfaisante (le reste la trouve ennuyeuse ou pire
encore).

– 66% des hommes et 48% des femmes ont déclaré qu’avoir des relations
sexuelles satisfaisantes est important pour la qualité de la vie. Plus les
femmes sont jeunes et plus elles ont d’importance. Helen Gurley Brown,
ex-éditrice de la revue Cosmopolitain et auteur de Sex and the Single Girl
[Sexe et la jeune fille célibataire] (le best-seller américain en 1962),
âgée aujourd’hui de 83 ans, conclut que beaucoup de femmes âgées n’ayant
plus de partenaire sexuel, elles tentent de tirer le meilleur d’une
mauvaise situation en déclarant que le sexe n’a pas tellement d’importance
pour elles.

– En termes d’aspects importants pour la qualité de la vie de chacun, une
bonne disposition d’esprit, une bonne santé, des liens avec des amis et la
famille, une sécurité financière, un bien-être spirituel et une bonne
relation avec son partenaire comptent plus qu’une vie sexuelle remplie.

– 22% des hommes ont essayé le traitement au Viagra, au Levitra, au
Cialis, aux hormones ou autres médicaments pour augmenter leur capacité
d’érection. La majorité (68%) disent que leur satisfaction sexuelle s’en
est trouvée améliorée.

– Les femmes de tous les groupes d’âge ont déclaré que leur plaisir sexuel
s‚était trouvé rehaussé lorsque leur partenaire utilisait de tels
médicaments.

– 42% des hommes qui ont eu recours à des traitements augmentant la
capacité d’érection ont cessé de les suivre; la moitié d’entre eux ont
déclaré que ces traitements n’avaient pas fonctionné. Il n’est pas dit
quel traitement s’est avéré inopérant, mais il faut savoir que la plupart
des médicaments qui sont sur le marché n’ont pas été testés
scientifiquement (Michael Kimmel, éditeur de Men and Masculinities, fait
même remarquer que “ces médicaments n’agissent que sur le corps, pas sur
l’esprit et le c?ur”).

– Le 95% de tous les groupes affirme qu’il ne s’engagera pas dans des
expériences sexuelles hors mariage sans l’accord du partenaire.

– 50% environ des femmes entre 45 et 49 ans avouent s’être masturbées au
moins une fois au cours des six derniers mois, dont 20% de femmes ayant
dépassé la septantaine.

– 60% des hommes se sont masturbés au moins une fois au cours des six
derniers mois, toutes classes d’âge confondues.

– Négocier les problèmes de relations sexuelles liés à l’âge fait partie
de toute relation stable à long terme. Brown rejette l’idée que l’on ne
peut pas avoir de relations sexuelles si l’on a des problèmes de santé.
Comme l’a dit une femme: “même quand mon mari ne pouvait pas faire
l’amour, il me touchait et m’embrassait d’une façon qui me procurait du
plaisir. Ce n’était pas son affaire, cela devenait notre affaire”.

– Tiré de: Sex in America [Le sexe en Amérique] par Susan Jacoby, AARP,
The Magazine, Juillet & Août 2005, 54-58. Consulter aussi:
www.aarpmagazine.org/relationships pour de plus amples informations sur
cette enquête

DES LECTEURS NOUS REPONDENT

* Colette Herrick, de la société Insight Shift, spécialisée dans le
coaching et la consultance, écrit: voici deux livres que j’ai lu récemment

et qui sont particulièrement stimulants. Healing Through Darkness: The
Transforming Vision of St. Francis in an Age of Anxiety [Guérir par
l’obscurité: la vision transformatrice de St-François à l’Âge de
l’anxiété]. Il est particulièrement instructif pour le monde post-11
septembre dans lequel nous vivons. Saint-François d’Assise était un
conducteur d’hommes éclairé. Sa célèbre prière en est l’exemple parfait!
Le livre est écrit par le frère franciscain Richard Rohr, un leader
infatigable et appréciatif, doublé d’un écrivain prolifique. Il est
responsable du Centre d’Action et de Contemplation d’Albuquerque. Ce
centre publie un bulletin mensuel intitulé Radical Grace [Grâce
intégrale]. Le bulletin et les publications du Centre peuvent être obtenus
sur le site Web http://www.cacradicalgrace.org/

L’autre livre s’intitule Mountains Beyond Mountains: The Quest of Dr. Paul
Farmer, A Man who Would Cure the World [Des montagnes et encore des
montagnes: la quête du Dr. Paul Farmer, l’homme qui voulait guérir le
monde], écrit par Tracey Kidder, lauréate du Prix Pulitzer. Je trouve ce
livre particulièrement attachant, une invitation irrésistible à participer
au monde au travers de l’engagement lumineux et passionné de Paul Farmer
(qui a n’en pas douter obtiendra un jour le Prix Nobel!) pour les pauvres
et les malades. Ce livre m’a rappelé la description que Robert Quinn fait
du leadership fondamental (transformationnel) de Paul Farmer – tourné sur
soi et orienté vers les autres, centré sur l’objectif et ouvert aux
autres.

J’ai également découvert les ouvrages de Robert Quinn Deep Change, How
Ordinary People Can Transform the World [Comment des gens ordinaires
peuvent transformer le monde] et Building the Bridge as You Walk on It
[Construire le pont à mesure que vous le franchissez]. Ce sont là des
guides de vie de grande valeur qui permettent d‚aller vers un changement
positif. Vous trouverez un article formidable du même Robert Quinn dans la
Harvard Business Review de Juillet-Août dernier.

J’espère que ma contribution sera utile. Puissions-nous nous inspirer du
bon travail d’autrui pour oeuvrer au bien du monde

DES LIVRES ET DES RESSOURCES SUR LE WEB

* The Time of Your Life: Getting on with Getting on [Réussir à réussir à
votre âge] essais et nouvelles rassemblés et illustrés par John
Burningham, London: Bloomsbury Publishing, 2003.

Ce livre sur l’âge rassemble une série de courts essais, de notes
familières et pleines de fraîcheur. Au travers de citations faites par des
Anglais célèbres, l’ouvrage présente la plupart des aspects positifs et
utiles du vieillissement. Quelques notes excentriques parsemées ça et là y
figurent en bonne mesure. Quelques bons mots de Lewis Carroll, William
Shakespeare et Jonathan Swift, entre autres, égaient aussi les pages. Nous
découvrons ainsi que dans la Rome antique, Cicéron disait des défauts de
l’âge qu’ils sont “le résultat du tempérament et non de l’âge”; qu’Oliver
Goldsmith, auteur dramatique du dix-septième siècle voyait les choses en
optimiste quand il déclarait: “j’aime tout ce qui est vieux: les vieux
amis, le temps passé, les vieilles coutumes, les vieux livres, le vin
vieux”; et qu’enfin (une des citations que nous préférons) Maurice
Chevalier, fêtant son soixante-douzième anniversaire, annonçait “Vieillir
n’est pas si mal si l’on considère l’alternative”.

Le livre contient une sélection riche et élégante d’idées sur l’âge,
certaines que nous partageons, d’autres pas. On peut en découvrir
quelques-unes tout à fait étonnantes, comme celle de Pablo Picasso: “L’âge
n’a d’importance que lorsque l’on vieillit. Maintenant que je suis arrivé
à un âge avancé, je pourrais tout aussi bien avoir vingt ans”.

En plus de ses citations, poèmes et autres essais, le livre contient des
illustrations, des photographies et même un mot-croisé pour les
passionnés. Une lecture plaisante pour un après-midi de vacances.

* Using it While Losing it [L’utiliser tout en le perdant] par Irving et
Suzanne Samoff, Universe. 2005.

Comme le suggère le titre de ce livre, il existe des moyens de s’attaquer
à “le” perdre, quel que ce “le” puisse être – prendre sa retraite,
déménager, refaire la décoration, faire l’amour, accuser les coups durs et
les blessures. Ces récits autobiographiques montrent comment Irving et
Suzanne Sarnoff ont abordé les aspects les plus préoccupants liés à cette
période de la vie. Après avoir décrit de manière très drôle le point
culminant de leur partenariat, et leur apparition dans le David Letterman
Show [présentateur d’une émission du soir sur CBS], les auteurs expliquent
comment ils ont refusé d’être appelés aînés et ce qu’a représenté pour eux
la perte de leur activité professionnelle et d’une certaine routine. Le
livre véhicule un message d’espoir. En affichant la volonté de rire
d’eux-mêmes, les Sarnoff ont évité la stagnation et l’apitoiement sur leur
sort. Elle leur a permis de renforcer leur intimité et de continuer à
s’adonner ensemble à un travail créatif

PETITES ANNONCES ET EVENEMENTS A VENIR

* Life@50©: AARP National Event and Expo. Speakers, entertainment,
exhibitions, music [La vie à 50 ans et plus : Manifestation nationale et
exposition de l‚AARP. Conférences, divertissements, expositions, musique].
Du 29 septembre au 1er octobre 2005. New Orleans Morial Convention Center.
www.aarp.org/events

* Viva 50 Plus, World Aging and Generations Congress, du 29 septembre au
1er octobre 2005, St-Gall (Suisse).
Site Web : www.viva50plus.org

Pour le congrès : Info@viva50plus.org

* Le Taos Institute présente le séminaire “Social Construction: A
Celebration of Collaborative Practices” [Le constructionisme social: Une
présentation des approches collaboratives], du 6 au 9 octobre 2005 à Taos,
Nouveau-Mexique (USA). L’événement présentera l’application des pratiques
collaboratives dans le domaine des organisations, de la thérapie, de
l’enseignement, de la médecine, du travail social et des aspects positifs
de l’âge.
Vous trouverez les informations sur:

http://www.taosinstitute.net/upcoming/upcoming.html

* Invest in Aging, Strengthening Families, Communities and Ourselves
[S’intéresser aux personnes âgées, renforcer notre cohésion et celles des
familles et des collectivités] Congrès organisé en commun par la National
Council on the Aging et l’American Society on Aging

Informations aux lecteurs

– Pour vous abonner à ce Bulletin
Allez sur le site www.positiveaging.net et suivez les instructions.

– Questions et réponses
Si vous avez des questions ou du matériel à faire partager aux lecteurs du
Bulletin,
nous vous prions d‚écrire à Mary Gergen sur gv4@psu.edu

– Anciens numéros
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Pour les activités futures du Taos Institute : http://www.taosinstitute.net

 

July 1, 2005 12:00 am

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